Hordes, l'entre vie

PROLOGUE

La planète à subit tellement de guerres et de catastrophes nucléaires qu'il en est devenu presque stérile. A dire vrai, c'est un immense désert. L'humanité pourrait disparaitre définitivement mais le destin semble vouloir jouer. Les rares survivants sont maudits. Dès qu'une personne meurt, son âme renait pour revivre encore et toujours le même cauchemar. Si encore ce monde n'était que ruine et désolation, mais les radiations sont toujours présentes et avec elles, une invasion de zombies. Dès qu'on renait, la seule chose qui diffère, c'est notre mort. Un minime espoir nait au fur et à mesure, celui de créer une ville capable de résister aux attaques. Mais personne n'a encore réussi cet exploit. Le destin permet même de se réincarner dans des villes avec quelques personne qu'on connait. N'est-ce pas merveilleux? Mourir encore et encore avec ses amis...

CHAPITRE I: Les jours se suivent et se ressemblent

Encore une fois, je renais de ma précédente mort. Mon âme se souvient d'absolument tout ce que j'ai fait, et de tout ce que les autres ont fait. Je me réveille dans ce trou miteux, avec un drap puant servant de lit et... une vieille boite de nourriture. J'y trouve des biscuits plus secs que le granit mais tout de même comestible. je me demande si les autres ont plus de chance que moi... Les jeter? Hors de question, la nourriture se fait rare et nous permet de regagner le peu d'énergie que l'on puisse avoir. Et il faut savoir s'économiser dans cette fournaise. Chaud la journée, froid la nuit. Avec de la chance, je pourrais trouver de magnifiques rideaux en lambeaux, qui sauront égayer mon intérieur encore inexistant... Mais je ne me plains pas. Je suis vivant et "en bonne santé". Je suis en bien meilleur état que ma pelle. Oui, dans le jeu du destin, mon âme est héroïque et j'ai cette capacité à fouiller mieux que personne le désert... Pourquoi faire? Retarder la tragique finalité si je puis dire, mourir le moins vite possible.

Je manque à tous mes engagements, je ne me suis même pas présenté. Cet usage est devenu tellement factice, on se souvient surtout des gens qu'on a pendu mais rarement des autres. Je suis donc Choco, un héros, fouineur de son état. Héros, un potentiel tellement grand et insignifiant à la fois. Les gens lambdas vous jalousent ou vous honorent mais espèrent tous que vous mourrez avant eux. C'est de bonne guerre, je mentirais en disant que je souhaite l'inverse aux autres. Car dans le jeu morbide du destin, si je suis le dernier à mourir, mon âme deviendra ou restera héroïque. Tel est mon fardeau... Gérer la survie du groupe en sachant pertinemment que je voudrais les éliminer à la fin. Cette vie ne manquera pas à la règle. La ville n'est encore qu'un amas de carton entre 4 murs, une tour de guet et un puits avec des ressources limitées. Au début, tout le monde peut boire à leur soif mais après...

Work in progress!!!