vainqueur du concour : rufus !!!

Seigneur Général commandant Godefroy Bornhald, Chef des bannisseurs.

Niveau : 21

HP: 3500
MP : 100

Force : 50
Défense : 32
Magie : 16
Esprit : 25
Vitesse : 25
Chance : 17
Esquive : 13
Précision : 27


Compétences possédées :

- Encourager (augmente de 1/12ème, la force et la défense de toute l'équipe)
- Viser (augmente de 1/12ème, la précision de toute l'équipe)
- Emousse (attaque de type ténèbres qui divise par 2 la force de la cible = Force x5) coût : 8 Mp
- Annumagik (attaque de type 'Ténèbres' qui divise par 2 la magie de la cible = Force x5) coût : 8 Mp
- Trépan (fait tomber à zéro la défense de la cible: élément ténèbres = Force x5) coût : 12 Mp
- Déprime(fait tomber à zéro l'esprit de la cible: élément ténèbres = Force x5) coût : 12 Mp
- Couvrir (Encaisse les dégâts à la place d’un allier.)

Armes possédées : Lame de foudre (Atq physique +5%, Atq Sommeil +, Atq Tonnerre)

Protection possédée : Armure de salut : (Déf magique +10%, Déf physique +5%, Def mort+)

Overdrive :
Obelix’s Shoot : (Dégâts physiques sur tous les ennemis. Les ennemis possédants moins de 1.5xHp de Godefroy sont expulsés du combat. = Force x7)


Lord Bornhald parle avec une voix profonde et avec un vocabulaire recherché. Pendant une conversation il regarde son interlocuteur droit dans les yeux pour juger la personne. Lord Bornhald est un chef concerné avec un grand sens de la loyauté et de l'honneur. Alors qu'il est un guerrier confirmé, il déteste la cruauté et les massacres. Il se sent très peiné lorsqu'il subit de lourdes pertes même pour une victoire capitale.
Lord Bornhald s'efforce d'obtenir des renseignements sur ses futurs adversaires. Il pense que connaître son adversaire est déjà le vaincre. En combat singulier, Lord Bornhald tentera souvent de capturer son adversaire plutôt que de l'achever. Avec cette tactique, des ennemis deviennent parfois des amis. Cette miséricorde n'est pas une faiblesse. Néanmoins avec des ennemis comme les squames de Sin aucune négociation n'étant possible, il se bat jusqu'à la mort.
Le Seigneur Général commandant Godefroy Bornhald a été forcé de porter ce titre très jeune. Son père est à mort alors qu'il n'avait que 14 ans. Il pris ses responsabilités au sérieux et il réalisa qu'il devait apprendre et écouter ses conseillers. Son respect fut reconnu quand il fut nommé chef des bannisseurs. Il est persuadé que Sin ne disparaîtra que lorsque les Humains l’auront vaincu sans l’ultime chimère. Il encourage donc en secret les Al Bhed et est à l’origine de la désastreuse opération Mi'ihen. Pourtant, il ne dénigre pas le travail des invokeurs : ils apportent de l’espoir à Spira, mais surtout du temps. Du temps aux hommes pour se renforcer et aux Al Bhed pour fabriquer de nouvelles machines. Chaque Félicitée est donc pour lui, l’occasion de recruter de nouveaux membres et de renforcer leur position en tout Spira. Il n’hésite pas à s’opposer au clergé de Yevon mais il est conscient qu’ils sont trop puissants pour qu’il puisse réellement contrer leurs décisions.

Plutôt petit, Godefroy n’a pas un physique très avantageux. Ses cheveux blonds pales coupés cours ne dissimulent en rien un front prématurément ridé et un nez écrasé. Pourtant, il est très éloquent et n’a pas son pareil pour motiver ses troupes ou obtenir des fonds ou permissions de l’église de Yevon. Diplomate, il est respecté des populaces et de ses hommes.
Malgré toutes ses précautions, Godefroy finira par être percé à jour par maître Kinoc et c’est ce qui causera sa perte… Car l’opération Mi'ihen fut acceptée par l’église car elle était pour eux un moyen d’éliminer les bannisseurs prés à utiliser des armes Al Bhed : les hérétiques.


Route de Mi’ihen, quartier général des bannisseurs, deux heures avant l’attaque de Sin.

Godefroy s’arrêta pour essuyer la sueur qui coulait de son front. Cela faisait trois jours qu’il hurlait des ordres et qu’il s’occupait de problèmes mineurs due à la pluie qui s’abattait depuis le début de la semaine sur ce futur champ de bataille. La pluie avait changé le sol dur en boue spongieuse. Les hommes s’y habituaient sans problème, mais les machines Al Bhed ne pouvaient pas en dire autant. Chaque jour, une nouvelle Makina interdite rouillait, s’embourbait ou s’enrayait. Toujours de nouveaux ordres à donner, de nouvelles solutions à trouver… La pluie avait également eu un effet très négatif sur les hommes, certains voyaient cela comme la preuve de la colère de Yevon.
Heureusement ce matin le soleil s’était levé sur un ciel sans le moindre nuage. Bon présage ! Les squames ont été amenées et les dernières machines hérétiques installées. Tout était prés et Godefroy se dit qu’il pouvait s’arrêter pour souffler quelques instants avant la dernière épreuve qui l’attentait (avant l’arrivée de Sin): les maîtres de Yevon. Deux maîtres avaient en effet tenu à assister à ce qui pourrait être la fin de Sin : Maître Kinoc et maître Seymour. Bien que le soutient de Bevelle est été acquis, ce n’était pas le moment de faire un faux pas !

Perdu dans ses pensées, le général ne vit pas arriver l’un de ses hommes qui l’apostropha :
-Capitaine Luzzu au rapport ! Déclara le soldat.
Bornhald se retourna vers le gradé. Le nouveau venu était couvert de sueur. Les intempéries de la semaine avaient laissé place à une chaleur insupportable. Tout compte fait, Godefroy se demanda s’il ne préférait pas la pluie…
-Parlez capitaine. Lui répondit le général d’une voix calme.
-Maître Seymour est arrivé ! Lui rapporta luzzu. Il se dirige vers la tente de commandement pour rejoindre Monseigneur Kinoc selon vos instructions. Il est accompagné par l'invokeuse Yuna de Besaid, fille du grand invokeur Braska, et ses gardiens.
Bornhald tiqua à la mention de l’invokeuse. Il avait pris soin de réquisitionner les invokeurs en pèlerinage afin d’assurer à ceux qui périraient durant l’opération un billet pour l’au-delà. Il n’avait pas besoin que l’une d’entre eux participe aux opérations, fut elle la fille du grand invokeur !
Le général se dirigea donc vers la tente en maugréant.
Maître Kinoc et maître Seymour étaient déjà lancés dans une discutions animée avec l’invokeuse. Ses gardiens étaient positionnés tout autour du quartier général. Un oeil non averti aurait pu les croire installés là par hasard mais Godefroy, qui avait été gardien il y à longtemps, savait qu’ils étaient prés à se battre à n’importe quel moment pour protéger l’invokeuse.
S’approchant des trois yevehonistes, le bannisseur révisa mentalement ce qu’il avait à dire avant de s’adresser aux ecclésiastiques :
-Mademoiselle Yuna, Maître Seymour, c’est un grand honneur de vous voir sur le champ de bataille. Les hommes semblent galvanisés par votre présence. Commença t’il en faisant le salut Yevehoniste.
Maître Seymour lui répondit par le même geste :
-Et c’est pour nous une immense joie que d’assister à ce qui sera sûrement la mort définitive de Sin, général Bornhald.
Godefroy appréciait beaucoup maître Seymour. C’est en effet grâce à lui que le projet avait été accepté par Bevelle.
Maître Kinoc pris la parole :
-Je vois que les préparatifs ont bien avancé ! Où en sommes nous, général ?
-Nous sommes pret monseigneur. Vous voyez cette étrange tour là bas ? Et bien c’est l’arme Al Bhed la plus puissante existante à ce jour. Sa puissance de feu est énorme, elle est capable de détruire Sin ! Les autres canons ont été installés sur la falaise et les hommes sont sur la plage, prés à retenir Sin et ses squames le plus longtemps possible.
-Ce seras un lourd sacrifice pour vos hommes, général. Sachez que je me chargerais d’envoyer vos morts dans l’au-delà. Dit l’invokeuse d’une voix douce.
-Je vous remercie mademoiselle Yuna. Cette opération coûtera la vie à de nombreux hommes et votre aide est la bienvenue. Mais je dois vous laisser. Les squames sont sur place et mes hommes ont déjà commencé à les… stimuler. Sin ne devrait plus tarder. Je vais superviser les opérations depuis la tour Al Bhed. Restez ici, vous serez en sécurité.
-Et bien au revoir Général Bornhald. Commença Seymour. puissions nous nous revoir dans ce monde ou dans l’autre.
-Adieu général. Prions Yevon pour que cette opération soit un succès. Saluât Kinoc
-Adieu général. Dit simplement Yuna.

Bornhald les saluas puis se dirigea vers la tour. L’avenir de Spira dépendrait du succès ou de l’échec de cet opération. Et cette opération dépendait de cette foutue arme al Bhed.

Une fois à l’intérieur de l’édifice, Godefroy fut accueilli par trois techniciens qui le guidèrent jusqu’au sommet de l’édifice où l’attendait une sorte de mégaphone, bien utile pour donner des ordres à ses hommes en cas d’imprévu.
-A vos postes, cria t’il aux Al Bhed. Sin arrive !
En effet, on pouvait voir une tache noire à l’horizon. Godefroy pris le mégaphone :
-Sin ! Sin arrive ! Aux armes ! Tout le monde à son poste !
L’un des Al Bhed attira son attention :
-Káhánym ! Mac cxiysac ca cuhd mepánáac !
Bornhald avait quelques notions d’Al Bhed et il compris l’essentiel. Se retournant, il vit qu’en effet les squames s’étaient libérés et se battaient contre les maîtres et les gardiens.
-Que les maîtres se débrouillent ! Sin est tout proche !
La bête avait progressée. Désormais, la baie était emplie d’une sorte de liquide sombre.
L’un des Al Bhed pris un autre mégaphone et donna des ordres aux canonniers stationnés sur la falaise :
-Bnábynaw juic yi den! Ybbnuqesydeuh, iha sehida.
Sin était tout proche ! Bornhald frissonna. De la sueur commença à couler le long de sa colonne vertébrale.. D’un seul coup, la baie explosa et Sin jaillit hors des flots tel un difforme nouveau-né, majestueux et immonde à la fois. Ce n’était pas la première fois que Godefroy était confronté à Sin mais sa vision provoquait toujours autant d’effroi dans le cœur du bannisseur.
Soudain, l’Al Bhed donna un nouvel ordre, bref :
- Vai! Vai cin Sin !
Dans un bruit infernal, tous les canons Al Bhed firent feu au même instant, frappant Sin et détruisant les Squames qui filaient vers la plage pour anéantir l’artillerie. Sin ignorait la tour pour l’instant. Parfait.
Autour du général, les machiniste s’affairaient. Des éclairs gravitaient autour de la flèche tendue vers Sin.
Bornhald jeta un oeil vers la plage. Ses hommes se battaient comme des lions, mourrant plutôt que de céder un pouce de terrain. Le général sentit une bouffée de fierté l'envahir. Il avait toujours été fier de ses hommes, mais jamais il ne les avait vus lutter ainsi. Chaque bannisseur était porté par l'espoir, par toutes les promesses données par cette opération. Pour eux, chaque squame vaincu, chaque coup d'épée donné était un pas de plus vers l'éternelle félicité.
Mais Sin ne resta pas inactif. Une sorte de bouclier apparu tout autour de la bête, stoppant les boulets.
Puis, le bouclier de détacha de la carapace du monstre et fila à toute vitesse vers les rangs des bannisseurs qui furent pulvérisés en un instant. Bornhald tomba à genoux. L’élite de ses forces venait d’être balayer en quelques secondes ! Mais le général n’eu pas le temps de s’apitoyer : Sin s’était retourné vers eux et se préparait à faire de nouveaux usage de son rayon de la mort !
-Uh ah acd à luspeah ? Hurla un Al Bhed.
-Cueqyhda xiehwa buinlahd! Lui en répondit un autre
-Tant pis si l’arme n’est pas totalement chargé, cria Bornhald, Tirez bon dieu !
L’Al Bhed au commande de la machine hésitât un instant. Sin en profita pour rétablir son bouclier. D’un coup sec, L’al Bhed finit par appuyer sur un gros bouton posé a coté de lui. La machine et le monstre firent feu en même temps.
Les deux rafales d’énergie se stoppèrent mutuellement, l’une tentant de repousser l’autre. Durant quelque instant, les deux rayons furent à force égale, aucun ne parvenant à prendre le dessus sur l’autre. L’atmosphère était chargé d’énergie et le général sentit ses cours cheveux se hérisser sur son crane. La tentions était presque palpable, les Al Bhed grinçaient des dents, les yevohonistes étaient en sueur. Le destin de tout un monde se jouait devant eux ! Mais la balance finit par pencher du coté de Sin et le rayon de la mort se mit à avancer lentement vers la tour.
Le comandant Al Bhed appuya sur un second bouton et la tour vomit plus d’éclairs qu’un jour de tempête sur la plaine foudroyée. Le résultat fut fulgurant : toute cette énergie frappant au même point de l’attaque de Sin parvint à repousser le rayon de la mort ! Ils allaient gagner ! La bête allait être frapper par la puissance réunie des deux attaques ! Sin allait mourir définitivement !
Le rayon de la mort commença à rosir et à se déformer, preuve que Sin faiblissait ! Mais l’impensable se produisit : l’une de ces déformation frappa la base de la tour, détruisant ses fondations. L’édifice vacilla et son attaque se stoppa net. La structure commença à s’effondrer. Sin, sachant déjà qu’il avait gagné, se tourna vers la mer.
-Non ! Hurla le général ! C’est impossible ! Cela ne se peut !
Profitant des ultimes secondes de répit avant que la tour ne s’effondre, Bornhald fila sur la terrasse et jeta son épée de toutes ses forces sur le monstre qui quittait déjà la baie.
Ironie du destin ou simple coup de chance, la lame du général se planta entre deux écailles et resta solidement ancrée sur la carapace de la bête.
Godefroy joignit sa voix a celle des autres humains, Al Bhed et yevehonistes, dans un hurlement d’agonie mêlé de terreur et de frustration.
Tel le lourd poids de l’échec et de la fatalité, la tour s’effondra sur ceux qui avaient eu le courage de défier Sin, écrasant d’un seul coup les espoirs et les rêves de ceux qui voyaient dans cette opération la promesse d’une éternelle félicité.
Sur la plage, Yuna poussa un cri d’horreur. Derrière elle, maître Seymour eu un léger sourire.
La plupart des cadavres ne furent pas retrouvé et de nombreux Al Bhed et bannisseurs se changèrent en monstre. Le général Godefroy Bornhald et les Al Bhed de la tour furent de ceux ci.

Mais l’épée du général resta fichée dans le corps de Sin jusqu'à sa chute tel une preuve de la détermination et de la volonté des hommes, symbole d’espoir jusqu'à l’éternelle félicité.